Crédit photo : Léo Vidale
Nous avons envie qu’il y ait plus de représentativité, d’artistes femmes, genré·e·s ou LGBTQ+ dans nos soirées.
Il y a aussi le challenge de booker surtout des artistes locaux, car le circuit court dans la culture, ça marche aussi.
Dans un premier temps, il semble essentiel de rappeler que la culture électronique émane des communautés LGBT et afro-américaine sans lesquelles il n’y aurait eu ni disco, ni house musique, ni techno. Elle vient de communautés marginalisées qui ont posé les fondations des musiques électroniques en France fin des années 80, début des années 90.
Pourtant c’est la norme masculine-cisgenre-hétéro-valide blanche qui se trouve surreprésentée dans nos lieux festifs tant en terme de programmation que de postes à responsabilités – directeur·trice·s artistiques, programmateur·trice·s, régisseur·euse·s général·e·s, agent·e·s, …
Les prises de position et initiatives pourtant bien réelles restent cependant localisées, individuelles et trop isolées. La scène « mainstream », articulée autour de la rentabilité, affecte non seulement l’égalité, mais aussi la créativité. C’est donc aujourd’hui aux professionnels de faire évoluer les mentalités au coeur de notre secteur d’activité.
A l’heure où quantité d’artistes talentueux dits des minorités émergentes, il est du devoir et de la responsabilité de chacun de leur donner la visibilité qu’ils méritent.
Le futur sera féminin, gay, transgenre, noir, …, en somme à l’image de notre société actuelle.